Comment les Français vivent-ils leurs relations à leurs laboratoires de biologie médicale ? Quel rôle veulent-ils voir jouer aux biologistes médicaux pour leur santé ? Mais aussi, en miroir, comment les biologistes médicaux vivent-ils les bouleversements de leur profession ? Comment voient-ils leur avenir,autour de quelles missions ? Découvrez les résultats du sondage exclusif JIB 2019 - BVA.
Comment s’organise l’aide humanitaire dans lesecteur de la biologie médicale ? Après une brèveprésentation de l’ONG, les volontaires de BSFprésenteront leur retour d’expérience d’une récentemission de mise en place d’un laboratoire de biologiemédicale au Tchad. Horiba Medical présentera sagamme de produits adaptés au contexte des pays endéveloppement.
Les CPTS sont un enjeu à la fois organisationnel etprofessionnel pour les biologistes médicaux.Organisationnel pour appartenir aux équipes de soinsspécialisées (ESS) et participer activement à lacoordination des soins, la prise en charge du patient à lasuite de son hospitalisation et professionnel pour être lespécialiste qui peut répondre aux problématiques del’urgence, des soins non programmés afin de permettreune efficacité diagnostique au service du médecin.
Par un travail commun, le Conseil National Professionnel,l’Ordre des Médecins et la section G de l’Ordre des Pharmaciens, ont pu aboutir à un document consensuel.La biologie médicale est donc parmi les toutes premières spécialités à se doter d’un tel outil pour défendre la spécificité de son exercice professionnel. Le but de ce travail est de définir le périmètre des missions et des compétences médicales de l’exercice personnel du biologiste médical. Il pourra servir de base réflexion dans de nombreux domaines : formation initiale, formation continue, maintien des compétences, critères de certification, évolution du métier et des modes de rémunération, etc. Il a aussi pour but de donner la position du Conseil National Professionnel sur ce que doivent être les relations d’un biologiste médical avec les tutelles, les patients, ses confrères, et les tiers en général. Il devra être une base essentielle de la transformation de la profession vers la médicalisation voulue par le législateur, et indispensable au développement d’une biologie médicale de qualité au service du patient, loin des sirènes de l’industrialisation, du productivisme et de la finance.
L´évolution ultra-rapide de la science biomédicale et la disponibilité d´une multitude de plateformes techniques avec des applications génétiques adaptée à un grand nombre de laboratoires ont abouti à des législations différentes en Europe. Au-delà des initiatives du Conseil Européen, plusieurs pays ont adopté des lois nationales.Parmi les nombreux points abordés, la législation concernant l´exceptionalisme génétique. Comme pour les patients, ces régulations hétérogènes en Europe posent des questions pratiques et législatives pour les laboratoires polyvalents. L´objectif est de présenter une vision globale des législations européennes et des différentes lois nationales de la bioéthique en mettant l´accent sur le rôle complexe du laboratoire médical
L’utilisation de plus en plus répandue de lecteurs de glycémie en continu a fait exploser les données disponibles pour le suivi des patients. La question du partage et de l’interprétation de ces volumes de données ainsi que du lien avec les résultats des tests issus des laboratoires accrédités (HbA1c) se pose. La session propose de croiser les points de vue des patients,fournisseurs et biologistes médicaux afin d’optimiser la prise en charge et développer les synergies.
L'antibiorésistance est devenu un problème majeur de santé publique, aider la prescription en renforçant son encadrement est l’une des mesures phare du plan d'action généré par nos autorités de tutelle. Limiter la liste des antibiotiques testés transmise au prescripteur pour les antibiogrammes effectués dans les infections urinaires et restreindre ainsi la prescription des antibiotiques dits « critiques » se traduisent dans la pratique quotidienne d’un laboratoire par la mise en œuvre d’un antibiogramme dit « ciblé » ou « restreint ». La région Hauts de France et la région PACA ont chacune réalisé une étude différente basée sur le dialogue fructueux et l’échange d’informations médicales entre le clinicien et le biologiste pour obtenir un certain nombre de données impactant nécessairement le choix des antibiotiques à tester
La profession de technicien de laboratoire médical a profondément changé. L’automatisation quasi totale de ses activités et les obligations normatives ont induit de nouvelles compétences, de nouveaux savoir faire, de nouveaux savoir être. À l’instar des biologiste médicaux, les techniciens de laboratoire médicaux s’interrogent sur leur avenir et sur leur place dans la prise en soin du patient. Leurs formations initiales entre 2 et 3 ans, issues de 4 ministères différents,sont hétérogènes sur les compétences actuellement attendues. Alors que certains techniciens voient leurs activités réduites à la gestion de prélèvements sanguins et du processus pré analytique, d’autres travaillent sur des plateformes analytiques ou en secteurs spécialisés. S’ il y a toujours autant d’étudiants intéressés par cette profession, ils sont de plus en plus à poursuivre leurs études, et de nombreux professionnels souhaitent ou songent à une reconversion après tout juste quelques années d’activités. Il devient urgent de se pencher sur cette profession, avec l’aide des biologistes médicaux
La maladie de Gaucher est une affection génétique autosomique récessive due à un déficit enzymatique en glucocerebrosidase. Dans le type 1, plusieurs organes sont atteints en particulier le foie, la rate et les os. Dans les types 2 et 3, l’atteinte neurologique aggrave le pronostic de la maladie. Le traitement enzymatique substitutif est disponible depuis 1991, le traitement par inhibiteur de substrat depuis 2014. Le suivi biologique et en particulier le dosage des biomarqueurs (ferritinémie, enzyme de conversion,chitotriosidase, CCL 18, lysosphingosine permettent de suivre l’évolution de la maladie. Les 3 plans nationaux maladies rares ont permis de labelliser les centres de référence, les centres de compétence organisés en filières par groupes de maladies. Ils ont permis une amélioration dela prise en charge des maladies rares autour de plusieurs missions : accès au diagnostic et au traitements, registres,biobanques, banque de données maladies rares, réunions de concertation multidisciplinaires, plate-formes de diagnostic génétique, dépistage néonatal, relation avec les associations de patients, recherche, innovation thérapeutique,partenariats européens autour des réseaux européens de référence (ERN) et de l’European Joint Programme (EJP)dont le promoteur est l’Inserm
Le parcours de soin du patient est au cœur de la stratégie Ma santé 2022. Les biologistes médicaux se sont engagés dans la coordination des soins avec tous les autres professionnels de santé, mais aussi dans le dépistage et la prévention. Les industriels développent, produisent et commercialisent les technologies et solutions de diagnostic in vitro pour améliorer toujours davantage la prise en charge des patients. Il y a donc des synergies formidables à trouver pour que le patient bénéficie des meilleures avancées scientifiques(technologiques, biologiques et digitales) et de l'expertise du biologiste médical
La biologie médicale doit faire sa révolution copernicienne et élaborer de nouveaux concepts qui permettront d’accélérer les progrès de la médecine.Pour cela, le décloisonnement des sciences et de la médecine, des secteurs public et privé, devient indispensable afin de constituer au sein de l’hôpital,une force créative multi et transdisciplinaire, capable de répondre à tous les défis technologiques et scientifiques au profit du plus grand nombre.En fil rouge de cette présentation, l’exemple de la Biobank Lariboisière et de l’Institut pour l’Innovation dans la Santé,un écosystème original qui fait de l’Hôpital un espace de liberté propice à la création et à la confrontation des idées.L’innovation devient une fenêtre ouverte sur le monde,source d’inspiration, plutôt que le repli du chercheur dans son laboratoire. Elle est génératrice d’emplois et dynamise l’environnement socio-économique de l’hôpital.
Le RGPD est applicable depuis le 25 Mai 2018, la SFIL en collaboration avec la CNIL est en cours d’élaboration d’un code de conduite facilitant la mise en conformité des laboratoires au RGPD. Il reprend l’ensemble des obligations européennes et nationales et définit de manière pragmatique les exigences applicables aux laboratoires de biologie médicale ainsi que les modalités de contrôle de conformité. L’objectif est de balayer les exigences relatives au RGPD et d’expliquer les modalités de contrôles.
Les travaux cliniques et de laboratoire du Dr Montaner portent sur l’identification de biomarqueurs pouvant être utilisés comme outils de diagnostic et de pronostic dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques, ainsi que comme diagnostics complémentaires pour plusieurs traitements de l’AVC. Plusieurs modèles expérimentaux d’ischémie cérébrale permettent au laboratoire du Dr Montaner d’effectuer le criblage de composés potentiels à utiliser en tant que futurs traitements pour les accidents vasculaires cérébraux. Au cours de la conférence, il montrera des données récentes sur l'utilisation d'un POCT dans les ambulances afin de différencier les accidents ischémiques des accidents hémorragiques susceptibles d'être utilisés à l'avenir pour démarrer des traitements de reperfusion en dehors des hôpitaux chez les patients ayant subi un AVC aigu.
La prise en charge des patients tend actuellement vers plus de précision et de personnalisation. Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) des médicaments et l’analyse toxicologique sont des activités complémentaires et s’inscrivent dans ce courant. Si le STP est employé depuis longtemps dans le suivi des traitements médicamenteux à marge thérapeutique étroite, il s’étend maintenant à l’ensemble de l’arsenal médicamenteux pour guider les cliniciens dans la prise en charge des patients.
Le Plan Ma Santé 2022 du gouvernement a mis au centre de ses préoccupations le maillage et la qualité de l’offre de proximité dans les territoires. Pour réussir ce challenge,l’articulation entre l’offre hospitalière et l’offre de soins de ville est vue comme un enjeu de premier plan. Dans ce contexte, la création des hôpitaux de proximité a été présentée comme le point de contact et d’interaction entre les deux univers, y compris avec la présence de professionnels de santé libéraux en exercice. Le plan y mentionne la présence de biologie médicale et de radiologie. Y a-t-il une chance que cela soit à travers une nouvelle coopération entre l’hôpital et la biologie médicale de ville ?
Le regroupement des laboratoires est-il une contrainte économique, technique ou professionnelle ? Le fait de se regrouper est-il le fait des biologistes médicaux ou d’une volonté des pouvoirs publics ? Beaucoup de questions se posent sur la taille des groupements, jusqu’où faut-il aller : 5 ou 6 groupes en France. C’est un sujet qui est au cœur des réflexions que nous devons avoir pour que la biologie demain reste une biologie de praticiens au service des patients.
Cette session présente les conclusions d’une enquête réalisée par Medicus AI en partenariat avec les principaux acteurs de l’industrie afin de mieux comprendre les défis et les besoins de la communauté des biologistes en France. Les différents thèmes de cette enquête présentés et illustrés d’exemples et de bonnes pratiques déjà mises en place dans l’industrie sont : les relations entre biologistes et patients,biologistes et médecins, l’utilisation de la données et de l’intelligence artificielle, les nouveaux business model mis en place par les laboratoires.
La France a dû, à son corps défendant, intégrer petit à petit une nouvelle culture de l’urgence de masse. Quels sont les enjeux, les nouvelles doctrines et process d’organisation mis en place sur notre territoire ?Comment s’articulent les différents services? Quelle est l’influence des méthodes de l’armée ? Quels sont les besoins de biologie médicale, en cas d’urgence de masse ?
Les multirésistances aux antibiotiques continuent à compromettre la santé publique. En Europe, plus de 200000 patients décèdent chaque année des infections causées par les bactéries multirésistantes. En prenant en compte la mobilité croissante, la migration, le tourisme médical parmi les causes les plus importantes, ces résistances se répandent rapidement dans le monde entier. Bien que les bactéries multirésistantes, qui portent plusieurs gènes de résistance pour différentes classes d´antibiotiques (BMR), soient souvent associées avec les infections nosocomiales, les BMR jouent un rôle de plusen plus important dans le processus d’infection. La session présentera l’état de l’art de l´épidemiologie, des analyses diagnostiques y compris les tests rapides moléculaires,afin d´aider à la mise au point d´une harmonisation des stratégies diagnostiques efficaces parmi les secteurs en Europe pour le bénéfice de nos patients
Cette évolution ou cette révolution, pour certains, de l’infectiologie impose une exploitation différente desprélèvements. Elle nécessite l’utilisation de techniques performantes mais encore coûteuses et oblige le biologiste à faire le bon choix des recherches en fonction ducontexte clinique. Comment adapter l’organisation de la paillasse de microbiologie ? Comment adapter la NABMà ces nouvelles pratiques ? Comment faire profiter le patient des outils diagnostiques les plus performants alors que les cotations actuelles sont inadaptées ?
Les deux questions clés chez les patients atteints des téatopathie métabolique (NAFLD) sont d’identifier ceux ayant une NASH (nonalcoholic steatohepatitis), la forme active de la maladie et d’identifier ceux avec une fibrose sévère ou une cirrhose (F3-F4) à risque dedévelopper des complications hépatiques ou cardiaques
Les biologistes médicaux font partie intégrante de l’offre de soins de premier recours. Expertise diagnostic, proximité, place dans l’équipe de soins…Focus sur les interactions entre les biologistes — 19 — JEUDI 21 NOVEMBRE 2019 • JIB médicaux et les autres professionnels de santé.Quelles sont leurs évolutions ? Quelles sont celles à construire demain ? Avec quels outils et quelles articulations entre compétences ?
Le recours à la surveillance biologique des expositions,ou biométrologie, aux agents chimiques a fortement augmenté. Le biologiste médical, professionnel de santé, doit être un acteur actif dans l’usage des analyses biologiques spécifiques des risques chimiques par un accompagnement du prescripteur dans le choix des indicateurs biologiques en médecinedu travail notamment et doit pouvoir guider le patient en quête d’explications face à une pollution d’origine environnementale, une exposition aux métaux lourds, aux pesticides, plastifiants…Ces expositions étant perçues contributives à certaines pathologies seront abordées dans cette session.
Le décret du 26 janvier 2016 relatif à la biologie médicale rend obligatoire pour l’ensemble des LBM la transmission du compte-rendu de biologie via MSSanté,son intégration au DMP et sa structuration au format structuré avec la terminologie LOINC. Dans le contexte de l’accélération du virage numérique et de la stratégie Ma Santé 2022, l’agence nationale du numérique en santé, l’ASIP Santé, reviendra sur les obligations qui incombent aux LBM, sur l’intérêt de la structuration des données de biologie et sur les actions concrètes à mettre en œuvre par les biologistes,notamment celle de la transcodification du dictionnaire interne d’examens en codes LOINC
De nombreux travaux récents ont permis l’identification de plusieurs biomarqueurs urinaires de la fibrose rénale,notamment, post-greffe. Il sera intéressant de savoir si la recherche de ces marqueurs fera partie, dans un proche avenir, du bilan de suivi du transplanté rénal. Ne permettront-ils pas de dépister précocement certains cas de MRC ? Ces recherches seront-elles accessibles à tous les laboratoires ?
Pourquoi de plus en plus d’enfants en souffrent-ils ?Allergies ou intolérances : comment les distinguer et les diagnostiquer ? Quelles sont les manifestations observées ? Comment les traiter ? Existe-t-il une prévention efficace ?
Dans le contexte actuel de regroupement des laboratoires, de financiarisation, de mise en place des GHT et de contraintes budgétaires toujours plus importantes, le jeune biologiste médical dispose-t-il encore de son indépendance professionnelle ? Est-il réellement maître de son outil de travail et de sa pratique quotidienne ? Le jeune biologiste médical TNS et le biologiste salarié ont-ils vraiment des statuts si différents? Quel avenir concernant les conditions professionnelles des jeunes biologistes ? Nous tenterons de répondre à toutes ces questions au travers des interventions de 3 jeunes biologistes médicaux aux parcours différents.
À l’heure du rapprochement entre professionnels d’un même territoire au sein d’entités telles que les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), les Journées de l’innovation en biologie et le Collège de la médecine générale se lancent dans un travail commun pour améliorer la coordination de nos prises en charge. Les enjeux sont nombreux et ne se limitent pas à la rédaction de nos prescriptions et comptes rendus. Ils touchent tout autant à la prévention des fortuitomes, à l’annonce d’une mauvaise nouvelle, à l’explication d’un résultat anormal, à la lutte contre les bilans inutiles sources de surmédicalisation, ou encore aux modalités de recueil et d’analyse sources de faux positifs.Cette session propose de faire un tour d’horizon de tous ces enjeux et de faire émerger les priorités sur lesquelles faire évoluer le cadre national.
La médecine de laboratoire est une spécialité clinique jouant un rôle central dans les soins de santé. Les«méga-tendances» dans les soins de santé mondiaux dépendant de la médecine de laboratoire pour leur réalisation. Comme dans d’autres spécialités cliniques, la médecine de laboratoire est sous pression pour améliorer la qualité et accroître l’efficacité clinique tout en optimisant les ressources. En constante évolution, la médecine de laboratoire doit répondre à plusieurs défis.
Les laboratoires de biologie médicale sont des acteurs historiques et majeurs de la surveillance des maladies infectieuses, depuis les premiers réseaux pilotés par le Laboratoire national de la santé avant la création en 1992 du Réseau national de santé publique (devenu Institut de veille sanitaire en 1998 puis Santé publique France en 2016) jusqu’aux récents développements liés à la dématérialisation de certaines déclarations obligatoires. Leur contribution, via leur expertise et les données recueillies, est indispensable pour disposer d’indicateurs fiables permettant d’orienter et évaluer les politiques de prévention ou encore pour détecter de manière réactive les épidémies. Au-delà de ces activités,les laboratoires de biologie médicale sont aussi des relais au plus près des patients des messages de prévention,qu’il s’agit d’associer en amont lors de leur préparation et de mobiliser au moment de leur diffusion. Cette session s’attachera à dresser un panorama des activités de Santé publique France faisant appel aux laboratoires de biologie médicale.
L’article 51 de la LFSS 2018 a suscité l’éclosion d’un très grand nombre de projets basés sur de nouvelles organisations pluridisciplinaires, encouragées dans la loi Ma Santé 2022. Et les biologistes se sont impliqués.Quels sont les projets en lice ? Où en sont-ils ?Comment encourager les bonnes volontés (ou ne pas les décourager) ? Nous serons à l’écoute des promoteurs de l’innovation en santé.
La mise en place du dépistage de ce déficit enzymatique est une grande avancée pour les patients traités par le 5-fluorouracile et la capécitabine ; une avancée que ce soit en termes de personnalisation et de sécurisation du traitement, en évitant la toxicité de ces molécules chez les patients déficitaires. La Présidente du Réseau National de Pharmacogénétique nous dévoile tous les secrets de cette technique.
Dans une étude publiée au mois de janvier dernier,l’Institut Montaigne a procédé à une analyse d’ensemble des incidences du déploiement de l’intelligence artificielle(IA) et de la robotisation sur les métiers de la santé. Le constat qui en ressort est clair : l’impact à court terme sera d’abord constaté pour les fonctions supports et non les métiers médicaux et soignants. Les préjugés souvent véhiculés sur la diffusion de l’IA en santé doivent être relativisés. D’une part, alors que les effets sur les métiers médicaux et soignants restent incertains, la comparaison avec d’autres secteurs d’activité permet d’anticiper des effets majeurs sur les fonctions supports, de back office du soin. D’autre part, si l’IA de pointe se diffusera d’abord dans les structures de soins les plus innovantes, des solutions plus généralistes d’intelligence artificielle visant à répondre à des besoins de santé courants trouveront sans doute un cadre favorable de diffusion dans nos territoires marqués par une pénurie d’offre de santé.L’intervention reviendra sur ces enjeux généraux en portant un focus sur les métiers de la biologie et tout particulièrement sur les techniciens de laboratoire. Dans un contexte de transformations profondes associées à la diffusion de l’IA en santé, c’est aujourd’hui que doit se construire l’avenir de ces métiers !
De nouvelles stratégies thérapeutiques sont nécessaires afin d’améliorer la survie des patients atteints de cancer de haut risque. Dans ce contexte, différents traitements d’immunothérapie sont actuellement en cours de développement. Parmi ceux-ci, les cellules CAR-T(Chimeric Antigen Receptor modified T cells) se sont récemment imposées comme une immunothérapie aux premiers résultats prometteurs. Leur utilisation est en pleine essor à la fois en pédiatrie dans le traitement des Leucémies Aiguës Lymphoblastiques B primitivement réfractaires ou en rechute mais également dans le traitement des lymphomes malins non hodgkiniens de l’adulte
Quel est l’état des lieux dans les pays qui nous entourent et en particulier dans les pays francophones ? Des techniques comme l’HPV permettraient un diagnostic précis et plus performant. Ìl est important, au moment où la France va basculer pour ces techniques, d’avoir un retour de nos collègues et voir comment l’évolution de leur pays en la matière a été abordée.
Longtemps réservée à une « élite » de techniciens formés à la biologie moléculaire, la PCR avec ses différentes étapes (extraction, amplification etré vélation) restait inadaptée au diagnostic d’urgence.L’arrivée de systèmes prêts à l’emploi combinant toutes les étapes et permettant le multiplexage des cibles recherchées, tout en démocratisant l’usage de la PCR,est en train de révolutionner la microbiologie.L’approche syndromique permet maintenant un rendu diagnostic rapide des principales étiologies infectieuses associées à un syndrome clinique.
La maladie d’Alzheimer : qu’est-ce qui nous attend ?L’exploration des maladies neurodégénératives :un nouveau champ pour la biologie ? Quel sera l’apport de la biologie dans le diagnostic de ces maladies?Va-t-on bientôt pouvoir rechercher des marqueurs prédictifs sériques ?
Les laboratoires de biologie médicale n’échappent pas à l’évolution sociétale et réglementaire concernant la gestion des déchets générés par l’activité.Que ce soit à l’hôpital ou en ville, l’évolution de la biologie médicale et le développement de dispositifs au plus prèsdu patient crée de nouveaux déchets et en complique la gestion. Olivier Toma, expert en développement durable des organisation de santé, fera le point sur cetteproblématique qui mobilise de plus en plus de biologistes conscient de la nécessité de diminuer l’impact de l’activité sur l’environnent et sur l’homme. Isabelle Prola, biologiste médicale, exposera les actions élaborées et mises en place dans son laboratoire pour ouvrir le débat et répondre aux questions des congressistes.
L’exploration du génome humain est une discipline biologique récente. L’avènement de la biologie moléculaire a révolutionné la compréhension et la prise en charge de nombreuses maladies rares et du cancer. Le développement du séquençage massif parallèle, dit séquençage de nouvelle génération au tout début des années 2000, a rendu accessible le génome de tout à chacun pour quelques centaines de dollars. La génération de big data issues de ces données de séquençage pose des questions éthiques essentielles quant à notamment, leur interprétation, leur utilisation, leur stockage et leur exploitation scientifique et commerciale
L’évolution en biologie médicale a toujours été intimement liée aux avancées technologiques et aux modifications du maillage territorial liées aux regroupements des laboratoires ou à la mise en place des GHT. D’une biologie médicale peu automatisée au début des années 80 reposant sur une expertise limitée au binôme technicien-biologiste, une biologie 2.0 s’est développée pour une prise en charge de nouveaux flux, patients et données, demandant une expertise plus poussée en ingénierie biotechnologique et bioinformatique. Ces nouvelles missions nécessitent de repositionner le métier de technicien dans le diagnostic en biologie, d’autant plus que le travail “technique” tend à diminuer, en parallèle de l’intégration des nouveaux métiers
Les maladies cardiovasculaires représentent un fardeau mondial en raison de leur morbidité élevée, de leur mortalité importante et de leur impact énorme sur les économies de la santé. La lutte contre les maladies cardiovasculaires est cruciale et les tests de laboratoire sont importants pour aider les médecins à prévenir, diagnostiquer et pronostiquer les maladies cardiovasculaires. De nombreux nouveaux biomarqueurs émergent régulièrement à partir d'une meilleure compréhension des voies physiopathologiques. Les biomarqueurs liés à la fonction cardio-rénale et au remodelage cardiaque en sontde bons exemples et peuvent fournir des informations supplémentaires aux « standards of care » (troponine,peptides natriurétiques) et aider à développer des stratégies thérapeutiques personnalisées. De nouvelles perspectives s’ouvrent également avec l’intégration du « big-data » et des systèmes d’aide à la décision clinique. Cependant, pour une utilisation optimale et pour une traduction efficace en pratiques quotidiennes, ces nouveaux biomarqueurs et ces nouvelles technologies nécessitent une évaluation multidisciplinaire des besoins cliniques et technologiques.
Deux illustrations très pratiques du rôle essentiel des aboratoires de biologie médicale libéraux dans la récolte de données contribuant à la surveillance sanitaire. L’exemple de l’émergence de l’antibiorésistance en ville et sa cartographie sur la France avec la mission Primo, ainsi que les évolutions de la déclaration de l’infection VIH via e-DO
Près de 60 000 patients ont bénéficié, en 2016,de cette chirurgie pratiquée dans 450 établissements de santé. La chirurgie de l’obésité nécessite un suivi nutritionnel et biologique. Comment repérer une dénutrition ou une carence vitaminique ? Quels sont les désordres qui peuvent être induits par cette chirurgie ? Quelles sont les recommandations des sociétés savantes ?
Le microbiote reste probablement encore un domaine très prospectif pour la biologie médicale. Cependant, il existe déjà des résultats qui démontrent le rôle qu’il joue dans plusieurs types de pathologies, l’apparition ou la protection contre les allergies ou bien encore l’influence sur certains traitements, en particulier des chimiothérapies. Il n’est donc pas exclu qu’à terme la détermination des entérotypes voire une description plus précise des flores qui peuplent l’intérieur comme la surface du corps deviennent des examens plus fréquents qui devront être pris en compte dans les diagnostics et les traitements
La France veut mieux valoriser ses bases de données santé, qui sont parmi les plus importantes du monde,pour doper la recherche médicale. En créant le Health Data Hub, la Loi de transformation de notre système de santé adoptée en juillet 2019 veut améliorer la qualité,la variété et la valorisation des données de santé.Stéphanie Combe, en charge de la création du Health Data Hub à la Drees, expliquera son fonctionnement et son développement. Elle dialoguera avec Bruno Gauthier, Serge Payeur et les congressistes sur l’apport des données biologiques au dispositif général et le meilleur moyen de les intégrer
La rémunération du biologiste est actuellement basée uniquement sur les actes prescrits alors que des professions comme les pharmaciens sont passés à la prise en charge de l’ordonnance, que d’autres évoluent vers une forfaitisation ou une rémunération à la performance, qu’en est-il des biologistes médicaux, faut-il changer cela, faut-il y introduire d’autres modes de rémunération au travers de forfaits, de ROSP, d’indicateurs de qualité, d’efficience, telles sont les questions que cette table ronde va permettre d’aborder.
Les technologies émergentes modifient le paradigme de la gestion des maladies chroniques et des interactions au sein de l’écosystème de la santé. Le processus de prise en charge évolue également avec une plus grande capacité de surveillance à distance et une responsabilisation accrue des patients en matière de prévention et des maladies. L’intégration et le traitement des données cliniques et biologiques changent aussi considérablement en raison de la nouvelle génération de systèmes de dosage, de biomarqueurs, de capteurs et de l’assimilation d’outils d’intelligence artificielle. Le rôle des spécialistes en biologie clinique se transforme aussi avec un rôle clé dans la validation et l’éducation à ces nouvelles technologies.
La question a toujours suscité débat pour les biologistes médicaux, en partie médecin avec le droit à la consultation,jamais ouvert finalement et pharmacien qui n’avait pas le droit de modifier une ordonnance, la loi de 2013 a apporté des réponses. La loi dans la mesure où le biologiste médical peut appliquer des recommandations de la HAS peut le faire, la CNAM refusant de rembourser des actes non prescrits. Faut-il en rester là, aura-t-on demain une marge de manœuvre, aura-t-on le droit de supprimer ou d’ajouter des examens de biologie ?
Les tests de prédisposition aux cancers du sein et de l’ovaire avec l’étude des gènes BRCA1 et BRCA2 sont entrés dans la pratique clinique et guident la prise en charge des femmes à haut risque. Le séquençage très haut débit permet aujourd’hui d’élargir les indications de test et d’augmenter le nombre de gènes testés que ce soit au niveau constitutionnel ou tumoral. Le Groupe Génétique et Cancer d’Unicancer a recommandé en novembre 2017 l’étude d’un panel de 13 gènes en cas de suspicion de prédisposition aux cancers du sein ou de l’ovaire. De marqueurs de prédisposition, les altérations des gènes BRCA1 et BRCA2 sont devenus aussi des marqueurs théranostics. En effet, la compréhension du rôle des protéines pour lesquelles ils codent dans la réparation d’altérations de l’ADN a conduit au développement d’une nouvelle classe de molécules thérapeutiques, en l’occurrence les inhibiteurs de la Poly (ADP-Ribose)Polymérase ou PARPi. Quand les enjeux de prévention et de traitement se confondent, quand les circuits de prescription doivent s’adapter, l’information et l’accompagnement des patientes et de leurs apparentés doivent rester au cœur de la pratique.
Les technologies émergentes modifient le paradigme de la gestion des maladies chroniques et des interactions au sein de l’écosystème de la santé. Le processus de prise en charge évolue également avec une plus grande capacité de surveillance à distance et une responsabilisation accrue des patients en matière de prévention et des maladies.L’intégration et le traitement des données cliniques et biologiques changent aussi considérablement en raison de la nouvelle génération de systèmes de dosage, de biomarqueurs, de capteurs et de l’assimilation d’outils d’intelligence artificielle. Le rôle des spécialistes en biologie clinique se transforme aussi avec un rôle clé dans la validation et l’éducation à ces nouvelles technologies.
Les laboratoires pour s’assurer de la conformité au RGPD vont devoir réaliser un PIA (Privacy Impact Assesment)ou une analyse d’impact relative à la protection des données. Théoriquement mené par un responsable de traitement, le PIA a pour objectif de construire et de démontrer la mise en oeuvre des principes de protection de la vie privée afin que les personnes concernées conservent la maîtrise de leurs données personnelles. La SFIL dans le cadre de ces travaux pour accompagner les laboratoires dans leur mise en conformité au RGPD a travaillé sur un modèle de PIA qui permet de balayer l’ensemble des traitements réalisés dans les laboratoires d’indiquer un degré de maturité fournir un plan action en cas d’écart par rapport au guide de conduite. L’objectif de cette présentation est de vous montrer concrètement le fonctionnement de ce PIAF
La mise en place des groupements hospitaliers de territoires (GHT) s’impose aux hôpitaux publics. Dans ce cadre, la réorganisation de l’activité de biologie médicale à l’échelle des groupements se fait à marche forcée. Cette réorganisation est un challenge important compliqué par l’objectif légal de l’accréditation à 100%à partir du 1er novembre 2020. Si des guides de mise en place ont été mis à disposition par le ministère de la santé, il n’en reste pas moins que chaque GHT doit trouver l’organisation de biologie la plus adaptée autour d’un projet médical partagé consensuel. Des biologistes médicaux, praticiens hospitaliers, représentants de la profession, nous font part de l’état des lieux de ces restructurations, de leurs expériences, de leurs avis, de leurs éventuelles difficultés. Ils nous diront notamment,si selon eux, ces évolutions permettent ou permettront de mieux servir l’intérêt du patient sans non plus mettre en difficulté les biologistes et leurs équipes.
Même si la médecine traditionnelle reste très développée en Chine, lorsqu’un chinois a un problème médical il fait appel à la médecine occidentale. Une caractéristique majeure de l’organisation des soins en Chine est qu’il n’y a pas de médecine libérale de ville et il n’y a pratiquement pas de généralistes. Tout se passe à l’hôpital, dans des cliniques, des centres de soins, des dispensaires etc.Contrairement à ce que l’on imagine d’une part l’intervention de l’état dans l’organisation des soins est très minime et devrait encore diminuer au profit des communes et d’autre part le privé détient une très grande part du marché. Pour des raisons historiques l’offre de soins est très inférieure aux besoins et tous veulent aller dans les hôpitaux les plus réputés. Il en résulte un fort mécontentement avec des attentes de plusieurs heures pour des consultations dont la durée moyenne est inférieure à 3 minutes. Cela est pire encore à la campagne.Les chinois disposent depuis peu de la sécurité sociale qui en quelques années a réussi à couvrir plus de 90% de la population. Le panier de soins offert est cependant limité.Les responsables sanitaires comptent beaucoup sur l’intelligence artificielle pour remplacer par exemple les généralistes qui n’existent pas en Chine, comme déjà indiqué, par le téléphone portable qui pourra même à la fin donner une ordonnance et prendre les rendez-vous nécessaires avec les spécialistes à l’hôpital ou en clinique.
Le but ultime de la médecine est de comprendre l’individualité biologique à l’échelle la plus profonde possible pour analyser efficacement l’émergence d’un phénotype. La nouvelle ère de la biomédecine a été marquée par les énormes progrès technologiques récents qui ont permis l’évaluation et la gestion de la santé humaine à une résolution étonnante. Cela permet de sonder la santé humaine et les maladies à une profondeur biologique sans précédent, y compris différentes couches d’informations biologiques :attributs physiques, phénotype, style de vie et comportement. Comprendre et agir sur ces facteurs biologiques et comportementaux à l’aide des connaissances biologiques, de l’ingénierie et de l’analyse de données volumineuses jettera les bases d’une nouvelle pratique de la médecine axée sur les données menant à l’ère de la médecine de précision
La HAS a publié un guide méthodologique présentant sa méthode d’évaluation de l’association d’un test diagnostique avec un médicament. Certains de ces tests diagnostiques seront qualifiés de « tests compagnons d’une thérapie ciblée » s’ils remplissent certaines conditions scientifiques.Le développement des thérapies dites « ciblées » pour des populations définies à l’aide de « tests compagnons » est rapide et la recherche dans ce domaine est en plein essor,sans que toutefois ces termes soient définis de manière uniforme. Un test compagnon est un test diagnostique qui permet de déterminer quel sous-groupe de patients est susceptible de bénéficier d’un traitement par une molécule donnée et quel sous-groupe ne l’est pas. Une thérapie utilisant ce type de test sera alors qualifiée de « ciblée ».
La réforme de santé du gouvernement, à travers le plan Ma Santé 2022, met au défi les acteurs du soin privé et de ville à s’organiser pour entrer dans une logique de parcours de soin et de gradation des prises en charge.Sur quels sujets et sur quelle base de partenariat les cliniques privées et les laboratoires de biologie médicale de ville peuvent-ils trouver un nouveau souffle à leur coopération ? Quelles sont les pistes d’avenir ? Quelles synergies sont-elles à construire ou à renforcer ?
La nouvelle enquête sur les démarches d’accréditation conduite par la France auprès de 32 organismes nationaux d’accréditation (EA accréditation body) en juin 2019 a montré que la norme EN 15189 en cours de révision était utilisée seule dans 19 pays ( 59%). 8 pays l’utilisent de façon préférentielle et 5 pays sans préférence avec la norme EN ISO 17025. La France est à l’avant-scène des dynamiques d’accréditation européennes dans la médicalisation et l’optimisation des processus. La table ronde est l’occasion d’avoir des regards croisés sur les avancées européennes et les domaines couverts en terme d’accréditation en santé humaine.
Suite au changement des équipements concernant la chimie et l’immunologie et, accréditation oblige, le laboratoire a dû effectuer l’ensemble des vérifications des méthodes avant leur passage en routine. Grâce à l’aide des e-services eVal et TIQCon, le laboratoire a pu, dans les délais, réaliser l’ensemble des SHForm43 comprenant les données des principale expérimentations (répétabilité, fidélité intermédiaire, exactitude, comparaisons de méthodes incertitude, ...). Après formation initiale et appropriation d’eVal, la vérification des méthodes est devenue une «simple formalité» ou tout du moins a pu être réalisée en toute sérénité.
de Sepsis) sur l’analyseur DxH 900 pour la détection précoce du Sepsis Le Sepsis est un syndrome complexe et grave associé à une réponse immunitaire non régulée contre l’infection, touchant plus de 30 millions de patients dans le monde. La détection dans le service des urgences et une intervention thérapeutique précoces peuvent réduire la mortalité associée au Sepsis. Le laboratoire d’hématologie a un rôle vital à jouer dans l’identification rapide des patients septiques ou présentant un risque élevé de Sepsis. Récemment, un nouveau biomarqueur du sepsis, l’ESId (indicateur précoce de Sepsis), est devenu disponible dans le cadre d’un test de routine NFS, exclusivement sur l’analyseur d’hématologie DxH 900. Dans cet atelier, les derniers résultats de performance clinique de ce nouveau biomarqueur du sepsis seront présentés. De plus, des études de cas démontrant les avantages individuels seront discutées.
Devenant de plus en plus populaire dans le laboratoire clinique, la technologie LC-MS/MS vous apporte plus de précision dans vos résultats patients. Cette méthode « Gold Standard », très utilisée dans le domaine de la pharmacologie, toxicologie et endocrinologie, ne s’implémente pas toujours aisément dans les laboratoires d’analyses médicales notamment par manque d’expertise et de productivité. Cet atelier a pour but de vous livrer les clés afin de libérer le potentiel clinique de la LC-MS/MS au sein de votre laboratoire grâce au Cascadion SM Clinical Analyzer. Plus qu’un système complétement automatisé, cette solution clé en main conçue pour le laboratoire clinique, propose un analyseur, des réactifs associés et un service & support
dédié, le tout étant marqué CE-IVD.De la technique à l’étude techni-économique en passant parune présentation virtuelle du système, venez franchir la frontière de la LC-MS/MS en toute simplicité !
Le Cascadion SM Clinical Analyzer est marqué CE-IVD maisn’est pas certifié FDA 510(k) et n’est pas disponible à la vente aux USA. La disponibilité de produit dépend du statut de l’autorisation de commercialisation par les autorités de réglementation locales.
Les patients présentant des symptômes évoquant un infarctus du myocarde (IM) représentent
environ 10 % de toutes les consultations aux urgences dans le monde. Pour ces patients, une
exclusion rapide et sûre ainsi qu’une inclusion précise de l’infarctus du myocarde sont
obligatoires. La troponine cardiaque à haute sensibilité (hs-cTn) complète l’évaluation clinique
et l’électrocardiogramme. Au cours des dernières années, des algorithmes de triage rapide
utilisant les concentrations de hs-cTnI ont été mis au point dans le cadre de vastes études
diagnostiques. Ces algorithmes utilisent des concentrations seuils spécifiques aux dosages.
Une fois qu’un nouveau test hs-cTn est disponible, des seuils spécifiques au dosage doivent être
dérivés et validés. Nous présentons des données sur la validation clinique du nouveau test
VITROS hs-cTnI de Ortho Clinical Diagnostics. De plus, nous donnons un aperçu de la
performance de l’algorithme 0/1h récemment dérivé et validé utilisant hs-cTnI-Vitros selon les
recommandations de la Société Européenne de Cardiologie (ESC). Enfin, nous soulignons les
défis à relever lors de la mise en oeuvre clinique des tests de l’hs-cTn et des recommandations
des lignes directrices.
Au cours de cet atelier, Lionel Barrand exposera la vision du Syndicat des Jeunes Biologistes
Médicaux, à savoir que, pour accompagner la mutation de l’environnement du monde de la santé, les biologistes médicaux aspirent à de profonds changements, souhaitent faire connaître leur métier et leurs compétences et veulent s’impliquer plus fortement dans le système de santé auprès des autres professionnels ainsi que dans le parcours de soins des patients. Julien Wallemacq présentera la solution AlinIQ CDS d’Abbott, logiciel expert d’aide à la décision médicale.
Les maladies cardiovasculaires, dont l’infarctus du myocarde, constituent toujours la principale cause de décès et de morbidité cardiovasculaire dans le monde. L’infarctus du myocarde est une maladie grave mettant la vie en danger. Environ 10% des patients qui se présentent aux urgences montrent des symptômes évocateurs d’un infarctus du myocarde. Un renvoi des patients en toute sécurité et une prise en charge justifiée sont essentiels mais demeurent un défi car elles sont associées à une utilisation excessive des ressources de santé et à des coûts élevés liés par exemple à une surpopulation des urgences. L’évaluation clinique, l’électrocardiogramme et la troponine cardiaque en tant que biomarqueur spécifique sont essentiels au diagnostic de l’infarctus du myocarde. Des analyses de la troponine cardiaque de haute sensibilité (hs-cTn) ont été développées et implémentées au cours des dernières années en Europe et aux États-Unis. Elles permettent désormais de mesurer les concentrations de troponine T et I cardiaques avec une grande précision autour du 99ème percentile chez les individus en bonne santé. Sur la base de données exhaustives issues d’études diagnostic de grande envergure, les directives de pratique clinique de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) proposaient en 2015 l’algorithme ESC hs-cTnI/T en 0/1 h avec une recommandation de classe I1. De plus en plus d’institutions à travers le monde implémentent désormais l’algorithme dans leur pratique clinique.
1 Roffi M et al. 2015. Eur Heart J. 2016 Jan 14; 37(3): 267-315.